RDC : 89 civils tués par les rebelles ADF à l’Est du pays

Les population de Lubera

Depuis plus de trois décennies, la République démocratique du Congo (RDC) fait face à des violences persistantes. Dans le nord de la zone d’opérations du M23, les ADF (Forces Démocratiques Alliées), un groupe armé composé d’anciens rebelles ougandais ayant prêté allégeance à l’État islamique, perpètrent régulièrement des massacres et des pillages, principalement dans des villages isolés des provinces orientales du Nord-Kivu et de l’Ituri, où l’intervention de l’armée se fait attendre.

Selon un rapport de l’AFP, plus de 260 personnes, principalement des civils, ont perdu la vie depuis juillet. Les ADF ont effectué des attaques « particulièrement meurtrières » entre le 13 et le 19 novembre dans plusieurs localités de la région de Lubero, au nord de la province du Nord-Kivu, a déclaré la Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo (Monusco) dans un communiqué publié vendredi.

« Selon l’organisation, le bilan des violences survenues dans le secteur de Bapere et la chefferie de Baswagha, qui font partie des subdivisions administratives du territoire de Lubero, dénombre 89 civilians décédés, parmi lesquels figurent au moins 20 femmes et un nombre indéterminé d’enfants. »

Selon les informations fournies par la Monusco, « les ADF ont causé la mort d’au moins 17 civils, y compris des femmes dans une maternité, au sein d’un centre de santé géré par l’Église catholique à Byambwe, localité située à 60 km à l’ouest de Lubero, et ont également mis le feu à quatre pavillons accueillant des malades ».

Selon l’ADF, le bilan des violences établi par l’AFP le 15 novembre fait état d’au moins 18 décès. Par ailleurs, la Croix-Rouge locale a signalé un total de 23 personnes décédées.

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