La République Démocratique du Congo fait face à une tragédie. Samedi, une quarantaine de travailleurs ont perdu la vie ce week-end lors de l’effondrement d’un pont à Mulondo sur un site minier. Selon les autorités locales, plus de 30 corps ont déjà été sortis des ruines et envoyés à la morgue provinciale. Plus d’une dizaine d’autres victimes ont été identifiées par leurs proches. On dénombre aussi plusieurs blessés, mais le bilan final n’est pas encore établi.
L’idendité des victimes
La majorité des victimes sont des mineurs artisanaux. La mine de cuivre de Kalando, semi-industrielle, se trouve dans le village de Mulondo, au sud-est de la RDC, dans la province de Mutshatsha. Des témoins locaux rapportent que le site est contrôlé par le Groupe Pajeclem, qui bénéficie du soutien des militaires ainsi que des mineurs artisanaux.
Les causes du drame
Bien qu’il soit encore trop tôt pour identifier les causes précises de cette tragédie, des officiels sur le terrain évoquent une panique provoquée par des militaires tirant sur des creuseurs artisanaux. Ces soldats sont responsables de la protection des citoyens. En réponse à la situation, une délégation gouvernementale s’est déplacée sur les lieux pour inciter à poursuivre les recherches en vue de retrouver d’éventuelles victimes.